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Roger Smith, Le Sable était brûlant: dopé à l'adrénaline.

Publié le

Roger Smith, Le Sable était brûlant: dopé à l'adrénaline.

Résumé:

Avec Le sable était brûlant, Roger Smith voulait écrire un thriller qui se nourrisse de tout ce qui le mettait en rage dans l’Afrique du Sud d’aujourd’hui : corruption généralisée du monde politique, assassinats de 1 500 enfants par an, mariages forcés des jeunes filles et viols des vierges, certains hommes y voyant le remède absolu contre le SIDA. Le tableau est lugubre, mais criant d’une vérité insoutenable.

Déjà traumatisé d’apprendre que son épouse était la maîtresse de Ben Barker, un entrepreneur corrompu qui vient d’être liquidé par des malfrats à la solde du pouvoir, Robert Dell se voit accusé d’avoir volontairement causé la mort de sa femme et de ses enfants lors de l’attentat déguisé en accident de voiture auquel il vient d’échapper. Comprenant qu’il s’agit d’un coup monté, il tente de se défendre, mais sent que c’est à sa vie même qu’en veulent le flic afrikaner Hans Theron et son collègue Zoulou Inja Mazibuko, qui viennent de l’arrêter. Désespéré, il s’attend au pire lorsqu’il est brutalement kidnappé par l’être qu’il déteste le plus au monde, à savoir son propre père, un ancien mercenaire de la CIA qui a décidé de le sauver. Commence alors un voyage infernal dans une Afrique du Sud où, preuve même de l’arriération tribale qui y règne dans certains endroits, la jeune Sunday essaie d’échapper au mariage forcé auquel elle est destinée. (site de Robert Pépin)

Mon avis:

Le sable était brûlant est un polar musclé, une histoire de vengeance : le sang gicle, les poursuites sont effrénées. Tout cela est mené de main de maître, bien rythmé grâce à des chapitres courts qui créent une certaine tension sans temps mort mais ce qui manque c’est précisément ce temps laissé à la psychologie des personnages, à la dénonciation des mariages forcés (la partie la plus intéressante et la plus touchante du roman), des boers qui se croient toujours en guerre, des hommes politiques qui ont trahi le message de Mandela.

L’intention de l’auteur, qui se décrit comme un homme en colère, est louable mais au bout du compte, reste un roman dopé à l’adrénaline, qui fonctionne mais qu’on a l’impression d’avoir déjà lu de nombreuses fois (en mieux et en plus subtil chez Deon Meyer par exemple).

A lire si: vous aimez l'action, les histoires qui pulsent, l'hémoglobine...

Auteurs associés: Deon Meyer, C.Férey...

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